La Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale (CCI) de Paris a condamné la Sonatrach, géant algérien du pétrole, à payer 129 millions de dollars au groupe espagnol Villar Mir, rapporte lesite espagnol spécialisé « eleconomista ».
La Cour a fixé un ultimatum d’un mois (7 juillet prochain) pour verser cette somme au groupe espagnol, indique la publication espagnole, précisant que cette somme permettra au groupe fondé par Juan Miguel Villar Mir, ancien camarade de classe de Juan Carlos, roi d’Espagne de 1975 à 2014, d’éponger la moitié de ses dettes.
L’affaire portait sur la vente des parts du groupe espagnol dans l’entreprise algérienne de fertilisants, Fertial, à Sonatrach, l’autre actionnaire à travers sa filiale ASMIDAL (Groupe Industriel Engrais et Produits Phytosanitaires).
Après deux ans de blocage et plusieurs tentatives de règlement du litige à l’amiable, les Espagnols ont recouru à l’arbitrage international en saisissant la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale (CCI) de Paris.
Cette affaire vient nourrir davantage la méfiance à l’égard de l’Algérie, perçu comme un pays qui traite mal les investisseurs étrangers.