Affaire du journaliste El Kadi Ihsane: Washington fait remonter les bretelles à la junte algérienne

Les Etats-Unis d’Amérique n’ont pas tardé à réagir à la peine sévère infligée hier dimanche 2 avril par un tribunal d’Alger au journaliste El Kadi Ihsane, condamné à cinq ans de prison dont trois ferme. « La liberté d’expression est un droit fondamental reconnu par l’ONU. L’administration Biden a et continuera d’indiquer clairement que la liberté de la presse et la liberté d’expression sont des priorités américaines dans le monde entier, y compris en Algérie », a aussitôt tweeté l’ambassade des Etats-Unis à Alger.

 

 

El Kadi Ihsane, fondateur de Radio M et Maghreb émergent, est accusé d’avoir reçu « des fonds et des avantages à l’intérieur et à l’extérieur du pays afin d’accomplir des actes susceptibles de porter atteinte à la stabilité et à la sécurité de l’État, au fonctionnement normal de ses institutions, à l’ordre public […] ».

Des accusations toutes faites pour museler la liberté de la presse et la liberté d’expression en Algérie.