« La Russie agira en intermédiaire honnête et toutes les tentatives de provocation envers notre pays seront vouées à l’échec », a assuré l’ambassadeur représentant permanent de la Fédération de Russie auprès de l’ONU, Dmitry Polyansky, dont le pays assurera la présidence du Conseil de sécurité pour ce mois d’avril.
« La présidence russe du Conseil de sécurité des Nations unies est une gifle au visage de la communauté internationale », a en revanche fustigé le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba.
Il a également appelé « les membres actuels » de l’organe exécutif de l’ONU à « contrecarrer toute tentative » de la Russie d' »abuser de sa présidence ».
Un appel qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Les critiques des soutiens à l’Ukraine n’ont pas tardé à tomber. « Nous nous attendons à ce que la Russie continue à se servir de son siège pour propager de la désinformation et essayer de détourner l’attention de ses tentatives de justifier ses actions en Ukraine et les crimes de guerre que les membres de ses forces armées commettent », a commenté, jeudi dernier, Karine Jean-Pierre, la porte-parole de la Maison-Blanche. Pour elle, « un pays qui viole de façon flagrante la Charte de l’ONU et envahit son voisin n’a pas sa place au Conseil de sécurité ».