Arrivé hier mercredi 1er mars à l’aéroport de Libreville, Emmanuel Macron a été accueilli au palais présidentiel de Libreville. Contrairement à son habitude, il n’a fait aucune déclaration publique, ont constaté nos confrères gabonais.
« Il était visiblement ébloui par les carreaux de zeillige marocain qui ornementent le palais présidentiel gabonais », a-t-on ironisé sur la centrifugeuse des réseaux sociaux.
En revanche, c’est devant la communauté française au Gabon que Macron a dû s’exprimer ce jeudi 2 mars. Or, son discours a résonné comme des « adieux » à la tristement célèbre « Françafrique ». « Cet âge de la Françafrique est bien révolu et j’ai parfois le sentiment que les mentalités n’évoluent pas au même rythme que nous quand je lis, j’entends, je vois qu’on prête encore à la France des intentions qu’elle n’a pas, qu’elle n’a plus« , s’est-il plaint.
🇬🇦🗣 « Je ne suis venu investir personne. Je ne suis venu témoigner que mon amitié et ma considération à un pays et un peuple frère » précise Emmanuel Macron, en visite au Gabon.
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— franceinfo (@franceinfo) March 2, 2023
« On semble encore aussi attendre d’elle des positionnements qu’elle se refuse à prendre et je l’assume totalement. Au Gabon comme ailleurs, la France est un interlocuteur neutre qui parle à tout le monde et dont le rôle n’est pas d’interférer dans des échanges de politique intérieure« , a-t-il allégué.
De la poudre aux yeux, diriez-vous, et pas vraiment à tort. Avec cette énième sournoiserie, on comprend mieux pourquoi l’Afrique fait GRISE mine à la France.
Heureusement qu’il y a le zellige rutilant de couleurs… marocaines.