Deux amendements introduits mercredi dans « le rapport sur la mise en œuvre de la politique étrangère et de sécurité commune » visent particulièrement le Royaume du Maroc.
Paraît-il, il y a grave. Or, un classique du genre. C’est du moins ce qui ressort de cette accusation toute faite, de surcroît ronflante, d’ « atteinte à la liberté de la presse » et, au passage, des soupçons de « corruption pour influencer la politique étrangère de l’Europe ».
L’hallali anti-marocain aurait pu être simplement caricaturé n’était son caractère délibérément tendancieux et malveillant. « Ces agissements s’inscrivent dans une série de harcèlements menés par certains milieux qui sont dérangés par le progrès du Maroc et sa projection dans son environnement régional et international », relève en effet une source au ministère des Affaires étrangères, interrogée par lecollimateur.ma.
« Le Maroc avait maintes fois averti contre cette campagne acharnée le visant de manière directe et particulière, le Royaume, de tous les pays arabes et africains, demeure la cible privilégiée de cette campagne hostile », fait constater notre source.
Pas plus tard que le 3 janvier 2023, le ministre des Affaires étrangères, M. Nasser Bourita, à la faveur d’une rencontre à Rabat avec le Haut représentant de l’Union Européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, M. Josep Borrell, avait appelé à une réponse commune aux « attaques médiatiques, juridiques et parfois institutionnelles » qui sont orchestrées contre le Maroc.
Les amendements en question se veulent ainsi une nouvelle illustration éclatante de cette « meute » anti-marocaine menée par les preux chevaliers du droit-de-l’hommisme, et dont l’objectif, malsain, est d’instrumentaliser la question des libertés pour tenter d’écorner l’image du Royaume à l’international. On s’étonne en effet de constater que les mêmes qui dénoncent les ingérences étrangères, soient aussi les premiers à s’immiscer dans les affaires internes et les lois judiciaires d’un État souverain.
Le paradoxe est criant! « Ceux qui se plaignent des ingérences sont les champions de l’ingérence » !, observe notre source. Ils se disent « légalistes », mais comme par enchantement, ils accréditent des allégations médiatiques dénuées de véracité, de tout fondement juridique. Alors que la justice n’a pas dit encore son mot, les voilà enfiler leur toge pour rendre leur sentence.
La partialité est aussi flagrante que déconcertante. C’est un non-sens que de défendre le coupable et ignorer la victime. Les individus qu’ils veulent défendre sont poursuivis pour des affaires de droit commun, nullement pour leurs opinions et leurs positions.
Cela dit, une chose reste sûre: ces manoeuvres ignobles ne vont pas faire plier le Maroc, qui défendra ses intérêts. Le Maroc qui a toujours été attaché à son partenariat stratégique avec l’Union européenne, en appelle à la sagesse et au sens des responsabilités communs pour faire échec à ces manoeuvres abjectes.