CHAN-ALGÉRIE: QUAND LES FENNECS « SINGENT » LES LIONS DE L’ATLAS (VIDÉO-DIAPO)

Donc, le Marocain a été traité d’ « animal ». « Apportez-lui des bananes, le Marocain est un animal », s’égosillait à répéter l’Algérien lambda, lors de l’ouverture du CHAN-2022, vendredi 13 janvier à Alger.

 

 

Des bananes, du moins, le Marocain en a … à en revendre, SVP! Quant à l’Algérien, il en trouve certes mais… chez le bijoutier!

Quand l’Algérien se « saigne » pour une brique de lait, que sais-je?, un sachet d’huile de table ou une bonbonne de gaz, il ne peut se permettre le luxe des bananes dont l’unité pèserait… ha.. ha… ha… une carat (l’équivalent d’un sac de pétro- ou gazo-dinars)!  On ne sait donc pas qui, de nous, mérite vraiment le compliment d’ « animal »

 

 

 

Simplement, il y a animal et animal. Il y a le LION et il y a le FENNEC. Chacun connaît sa place. Le problème commence à partir du moment où le FENNEC se prend pour un LION, alors là, ça devient ridicule.

C’est ce qui s’est exactement passé lors du match d’ouverture du CHAN quand, après un but inscrit contre les CHEVALIERS DE LA MÉDITERRANÉE (Cf: Sélection libyenne de football), les FENNECS ont tenté d’imiter les gestes des LIONS DE L’ATLAS, inscrits en lettre d’or dans les annales de la Coupe du Monde Qatar-2022.

Tout y est passé, les étreintes chaleureuses avec les mamans, les prosternations sur le gazon après chaque but…

 

 

 

Même les cris « sir, sir, siiiiir » ont été repris en choeur sur les gradins du stade d’Alger, tout juste inauguré et baptisé, quelle imposture!, du nom de feu Nelson Mandela! 

Le « bis repetita » est devenu structurel du comportement de l’Algérien, qui ne jure plus que par le Maroc, devenu étrangement sa mauvaise conscience, le miroir qui reflète son propre échec…

On peut comprendre que cet Algérien veuille faire comme le Marocain, il est en crise identitaire. On peut comprendre qu’il veuille prendre exemple sur le Maroc, son pays manque de modèle…. Mais ce que l’on ne comprend vraiment pas, c’est que cette fascination se transforme en ressentiment envers le Maroc.

Courage, aboyez!