Travaux du tram à l’arrêt ou presque, engorgement des voies sur toutes les lignes, nids de poule et bris de chaussée, effondrement de maisons « menaçant ruine », éclairage public défectueux, déchets à tout bout de champ et, au bout du gâchis, la « surdité » des autorités aux cris d’alerte d’une population à bout de nerfs et… de souffle!
Il est vrai que ce spectacle de désolation ne date pas d’hier, le désastre ayant commencé avec l’arrivée des islamistes à la tête du Conseil de Casablanca il y a une dizaine d’années. Mais depuis leur départ en 2021, la situation s’est dégradée à tel point que le temps semble s’être suspendu.
Jusqu’où les autorités de la ville, élues et tutelle comprise, peuvent-elles laisser « pourrir » cette situation? Ont-elles un plan ou une vision pour sauver la ville, ou ce qui peut l’être? Et si tant qu’elles en aient, pourquoi tardent-elles à concrétiser leur engagement sur le terrain? Peut-on prétexter du « manque de moyens » dans une ville considérée comme étant le poumon économique du royaume? Et si la question était plutôt cette incapacité à imaginer des solutions à l’impasse où s’est empêtrée la ville?
Autant de questions en suspens auxquelles la maire RNIste, Mme Nabila Rmili, doit trouver des réponses urgentes. Autrement, cela reviendrait à faire le lit d’une « grogne » dont la ville et le pays en général, se serait bien passé.