Deux « événements » ont agité le landerneau médiatico-culturel cette semaine. La mise en demeure adressée à « Adidas » pour le retrait des maillots des Fennecs inspirés du zellige marocain et l’ « atteinte à la pudeur publique » par le rappeur « Toto El Grande », alias « Rojoula »!
Contre l’avis de certains « Fhamators », partisans impénitents du slogan « Khawa Khawa », l’initiative du ministère de la Culture mérite applaudissements. Des deux mains SVP! On ne vole pas le bien d’autrui impunément, surtout quand ce vol touche un symbole de notre civilisation. Il ne s’agit pas d’un cas isolé, mais d’une nouvelle forme de « guerre » que le « voisin du mal » veut désormais porter sur le terrain culturel, après ses retentissants échecs sur l’arène diplomatique. C’est bien notre soft power qui est visée…
Or voilà, notre soft power est sous le coup d’une autre menace non moins sérieuse. Ce qu’il s’est passé vendredi 23 septembre 2022 sur la scène OLM-Souissi quand, devant des milliers de spectateurs notamment mineurs, « Toto El Grande », porte drapeau du rap psychédélique, s’est autorisé à proférer des mots « en dessous de la ceinture »!
« Takhsar el hadra », on le sait, fait recette mais il ne sert que de cache-misère à ce vide sidéral qui meuble notre scène culturelle.
C’est bien de défendre le « zellige marocain », c’est encore mieux de combattre l’ascension inquiétante du néant culturel! Le Maroc compte assez de vocations et de talents pour se rabattre sur des « Mzaljin »!