Entre coronavirus et krach pétrolier, les bourses boivent la tasse

La Place de Tokyo évoluait en repli mardi dans la matinée, désarçonnée comme Wall Street par l’effondrement du prix du baril de pétrole coté à New York pour livraison en mai, tombé lundi en dessous de zéro, un événement sans précédent.

L’indice vedette Nikkei perdait 1,07% à 19.458,42 points après 01h00 GMT, tandis que l’indice élargi Topix reculait de 0,69% à 1.422,51 points.

La valeur du baril de brut américain WTI s’est littéralement liquéfiée lundi, les investisseurs cherchant désespérément à vendre leurs stocks d’or noir pour livraison en mai, dont les contrats expiraient ce mardi, alors que la demande est en berne en raison de la pandémie de Covid-19. Effrayée par ce signe d’une activité économique au point mort et d’une tendance déflationniste, Wall Street, dont la clôture donne généralement le ton de l’ouverture à Tokyo le lendemain, avait terminé en nette baisse lundi.

Du côté des devises, le yen baissait légèrement face au dollar, à raison d’un dollar pour 107,78 yens peu avant 01H00 GMT contre 107,62 yens lundi à 21H00 GMT.

La monnaie japonaise se dépréciait aussi un peu face à l’euro, lequel s’échangeait pour 117,01 yens contre 116,91 yens la veille.

Un euro valait par ailleurs 1,0856 dollar, contre 1,0862 dollar lundi à 21H00 GMT.

Le cours du baril de brut américain WTI était repassé en territoire positif mardi matin en Asie. Vers 00H50 GMT il valait 1,30 dollar, après avoir terminé la veille à New York à -37,63 dollars.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord remontait quant à lui de 2,03% à 26,09 dollars à la même heure, après avoir chuté de 9% la veille.