Alors qu’on s’attendait à une critique de l’acte outrageux du locataire du palais de Carthage, Kaïs Saïed, envers le peuple marocain, de la même manière que l’ont fait des acteurs politiques, associatifs et médiatiques tunisiens éclairés, le « Syndicat national des journalistes tunisiens » s’est fendu d’un communiqué truffé d’approximations, de contrevérités, à l’encontre des journalistes marocains, accusés sans autre forme de procès de vouloir écorner l’image de « l’État tunisien ».
« Il m’a frappé et s’en est allé le premier se plaindre »!, dit cet adage marocain consacré.
Dans ce communiqué à charge, signé Mohamed Yassine Jellassi, ledit syndicat accuse les journalistes marocains d’orchestrer « une campagne méthodique » contre son pays, voire « servir des agendas politiques » hostiles, qui n’existeraient évidemment que dans son imagination débordante.
Paraît-il, notre confrère Jellasi s’attendait à ce que les journalistes marocains « applaudissent » la haute trahison du président Kaïes dont la « collusion » avec les caporaux algériens finissants n’est plus à démontrer.
L’hôpital qui se fout de la charité!
Le syndicat tunisien qui se pique d’objectivité journalistique, aurait dû s’intéresser plutôt aux tombereaux d’insultes déversées sur les Marocains, à longueur de plages horaires sur les plateaux des radios et télévisions tunisiennes, mais il n’a pas eu l’audace de le faire, préférant concentrer le tir sur des journalistes marocains dont le seul « délit », semble-t-il, est d’avoir fustigé le forfait infamant du « raïs », qui a accueilli, à bras ouverts et à coups d’accolades, le chef d’une milice séparatiste qui a du sang de milliers de Marocains sur les mains!
Évidemment, ce n’est pas ce communiqué en trompe-l’oeil, vraisemblablement « téléphoné », qui va nous empêcher de continuer à nous acquitter de notre devoir envers notre patrie.