Un deuxième casque bleu marocain est tombé en martyr hier mercredi 27 juillet, à Butembo au nord Kivu, des suites d’un tir accidentel d’un élément de la police onusienne, annonce un communiqué de l’État-Major Général des Forces armées royales.
Butembo :#ManifAntiMonusco: Aussitôt démolie aussitôt réhabilitée. C’est dans cette base que trois policiers de la @MONUSCO ont trouvé la mort mardi 27 juillet.Le gouverneur militaire du Nord-Kivu s’est rendu sur place pour constater l’ampleur du désastre. pic.twitter.com/pQFaf0KK65
— Georges Kisando (@GeorgesKisando) July 28, 2022
Ce drame survient après qu’un autre casque bleu marocain, de grade caporal, a été tué dans des attaques rebelles contre plusieurs sites de déploiement du contingent des FAR, profitant d’une manifestation agressive de la population locale contre la présence de la MONUSCO, les 25 et 26 juillet. 20 blessés légers ont également été enregistrés dans les rangs du contingent des FAR.
#RDC🇨🇩Troisième jour de manifestations anti-Monusco au nord Kivu, ce matin les ex rebelles du camp de #Mubambiro protestent au côté de la population pour réclamer le départ de la Monusco, déjà un blessé enregistré sur place pic.twitter.com/bzLVY9t8Ce
— Justin KABUMBA (@kabumba_justin) July 27, 2022
Ces attaques anti-Monusco, vigoureusement condamnées par l’ONU et l’Union européenne, interpellent par leur violence et leur dessein opaque. La mission onusienne a pour objectif de stabiliser la RDC en proie à une guerre civile qui ne dit pas son nom, tout en protégeant les civils innocents et sans défense contre les attaques des rebelles.
Il est difficile d’admettre que les populations optent pour le départ de la MONUSCO et donc l’anarchie et l’autodestruction.
Une enquête doit être ouverte par l’ONU pour connaître les circonstances et identifier les instigateurs de ces manifestations.