Le torchon brûle entre la direction et les employés de la Sonatrach, machine à cash du régime militaire algérien. Dans une lettre datée du 14 avril courant, et dont le Collimateur détient copie, la direction met en demeure ses employés de reprendre au plus vite leurs postes de travail sous peine d’être licenciés «sans indemnités ni préavis».
Dans cette mise en demeure, la direction n’a pas daigné satisfaire aux doléances des employés qui se résument simplement à la mise à disposition de moyens de prévention contre la maladie à coronavirus (Covid-19).
La direction de la compagnie des hydrocarbures, dont le nouveau patron, Taoufik Hakkar, est un affidé du régime corrompu, pousse son arrogance jusqu’au point d’ordonner la suspension du versement des salaires de ses employés.
Aux dernières informations, le bilan des décès causés par le nouveau coronavirus en Algérie a grimpé à 336, alors que le nombre des cas confirmés d’infection s’est établi à 2160. Un palmarès record à l’échelle du monde arabe, qui en dit long sur l’insoutenable légèreté avec laquelle le régime militaire traite la vie de ses citoyens.