Le président américain Joe Biden a qualifié, mardi, la fusillade de Buffalo (État de New York) d’acte de « terrorisme », tout en dénonçant le “poison” du suprémacisme blanc défendu par l’assaillant qui a tué dix Afro-américains.
Devant les familles des victimes tombées sous les balles d’un jeune américain blanc, le chef de l’exécutif US a souligné que la diversité qui caractérise les Etats Unis fait leur force, relevant que le pays ne doit pas être déformé par une minorité qui cultive de la haine.
« Le pays doit rejeter le mensonge de la théorie raciste de (grand) remplacement défendue » par le tireur, a-t-il insisté, ajoutant qu’en Amérique, le mal et la haine ne vont pas gagner et « le suprémacisme blanc n’aura pas le dernier mot ».
« Le moment est venu pour les gens de toutes races, de tous horizons, de s’exprimer en tant que majorité et Américains et de rejeter la suprématie blanche », a encore souligné le locataire de la Maison Blanche.
Samedi, un jeune homme blanc de 18 ans lourdement armé a abattu dix personnes et en a blessé trois autres dans un supermarché de Buffalo, dans l’Etat de New York. Selon les autorités américaines, cette fusillade fait l’objet d’une enquête pour crime de haine et acte d’extrémisme violent à motivation raciale.
Les fusillades restent un fléau récurrent aux États-Unis, faisant de nombreuses victimes dans un pays où le droit de posséder des armes est garanti par la Constitution. Selon les observateurs, la criminalité par armes à feu est en augmentation dans les grandes villes comme New York, Chicago, Miami ou San Francisco, notamment depuis la pandémie de 2020.