Sans surprise, et sur fond d’invasion russe de l’Ukraine, le prix du baril de pétrole continue de battre des records.
Ce mercredi matin, le prix du Brent européen a bondi de plus de 6% pour dépasser les 110 dollars. Le même trend haussier a été constaté pour le WIT américain dans pratiquement la même fourchette.
Or, il faut remonter à 2014 pour relever pareille tendance sur le marché de l’or noir, rappellent les observateurs.
La décision de l’Agence internationale de l’énergie pour la mobilisation de 60 millions de barils des réserves d’urgence n’a pas induit l’effet escompté de stabilisation des prix. Encore moins l’annonce du président américain, Joe Biden, faite mardi, d’ouvrir les robinets des réserves stratégiques US à hauteur de 30 millions de barils.
Du coup, tous les regards se tournent, ce mercredi, vers la réunion de l’OPEP où il sera question de revoir la production mondiale à la hausse.
N’empêche, une chose est pratiquement sûre, les répercussions sur les prix à la pompe devront se ressentir dans les jours à venir.