Ce vendredi, tous les regards sont tournés vers la capitale Kiev, cible de tirs de missiles et où des « groupes de sabotage » russes seraient actuellement à l’œuvre, selon le chef de l’État ukrainien qui s’est dit « cible numéro un » de Moscou. L’armée russe se rapproche de la capitale, des combats sont en cours au nord de la ville.
Des combats sont en cours dans de nombreuses régions du pays. La mobilisation générale a été décrétée côté ukrainien. Le bilan humain provisoire donné jeudi soir par le président ukrainien fait état de 137 morts et 316 blessés au combat. Par ailleurs, des cohortes de réfugiés, 100 000 selon l’ONU, ont fui le pays vers les pays voisins comme la Pologne.
Un sommet de l’Otan doit se tenir ce vendredi en visioconférence. Les États-Unis défendront « le moindre pouce de territoire de l’Otan » mais n’enverront pas de troupes en Ukraine, a annoncé le président américain Joe Biden. Plusieurs trains de sanctions ont été décidés par l’Union européenne, mais aussi les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada. Elles visent essentiellement le secteur bancaire, les importations technologiques et des proches du pouvoir.
Jeudi matin 24 février à l’aube, le président russe Vladimir Poutine avait annoncé lors d’une intervention télévisée une « opération militaire » spéciale en Ukraine. « Nous nous efforcerons d’arriver à une démilitarisation et une dénazification de l’Ukraine », avait-il déclaré.
AFP