« Certains ministres et députés commettent un massacre de la langue arabe« , regrette notre confrère Abderrahim Ariri, directeur de publication du site «Anfas», dans son dernier podcast hebdomadaire.
« Je ne suis pas contre les langues étrangères, mais il est honteux qu’un responsable soit incapable de parler la langue de son pays« , assène-t-il, exigeant de ceux qui nous gouvernent un «SMIC» de connaissances en langue arabe.
Abderrahim Ariri évoque sans le nommer le cas du député-maire de Mohammedia, le RNIste Hicham Aït Menna, qui a provoqué des éclats de rire au parlement et soulevé un tsunami de dérision noire dans les médias et sur la centrifugeuse des réseaux sociaux après le « crime » qu’il a commis contre la langue officielle des Marocains, qui constitue l’un des attributs de la souveraineté nationale.
Une polémique dont le citoyen se serait tout de même bien passé par ces temps de crise, l’esprit des Marocains étant ailleurs.
Or voilà, « on n’en est plus à la présentation ou à la discussion de l’offre politique de certains ministres« , constate M. Ariri, la question étant de savoir quelle langue certains ministres vont utiliser pour expliquer leurs programmes, si tant est qu’ils en aient.
« Gouvernement de compétences?« , dites-vous.
Bonne fin de semaine.