VIDÉO. ABDELAZIZ EL OMARI DANS LE COLLIMATEUR D’ABDERRAHIM ARIRI… QUAND UN CONFRÈRE ENVOIE LE MAIRE SE RHABILLER!

Journaliste rodé et érodé par tant d’années d’investigations sur les affaires communales, notre confrère Abderrahim Aririr, directeur de l’hebdo « Al watan Al An » et du site « Anfaspresse », nous apporte, via sa chronique en vidéo « Fi Samim », un éclairage édifiant sur les causes et les implications de la « catastrophe » qui s’est abattue les 5 et 6 janvier sur la capitale économique du Royaume, Casablanca.

 

 

 

 

Dans cette chronique, que nous reproduisons avec l’accord aimable de son auteur, Abdelaziz El Omari en prend pour ses grades de « maire », et pas vraiment à tort. Il est président du Conseil de la ville et, à ce titre, il a des comptes à rendre à une population qui n’en finit pas de payer les frais de l’absurde érigé au rang  de « gouvernance », depuis l’arrivée de M. El Omari il y a maintenant six ans à la tête de la mégalopole, sous la bannière du PJD et le slogan de la « vertu » et tout le toutim.

Comment la ville la plus dotée financièrement, -capitale économique, quand même!-, en est-elle alors arrivée à ce stade inquiétant du gâchis? Passons sur cette fichue manie à cumuler les mandats et les casquettes: ancien ministre, vice-président de la Chambre des représentants, président du Conseil de la ville de Casablanca et… directeur du Parti de la justice et du développement !!

Casablanca peut prendre l’eau, le maire cumulard n’en a visiblement cure. Alors que le « Titanic » tanguait au gré des crues, « il pensait à son avenir politique », assène M. Ariri.

Manque de bol, les inondations tombent au tout début de 2021, année de toutes les élections! Si monsieur « Al Omda » semble se soustraire au principe constitutionnel de la corrélation entre responsabilité et reddition des comptes, il est peu sûr qu’il échappera au verdict des urnes… si tant est qu’il soit tenté de briguer un nouveau mandat!

Les Casablancais se réveillent aujourd’hui sur un grave dysfonctionnement de leur ville: l’absence de plan d’action pour la gestion des risques de catastrophes, relève Abderrahim Ariri. Un scandale quand on sait que cette ville côtière a déjà été confrontée à des mini-tsunamis, sans que les préposés à sa gestion ne soient inquiétés le moins du monde.

Hibernation, dit A. Ariri, à juste titre d’ailleurs. Mais pas que… Cumulard, M. El Omari était aussi pris à sillonner le monde, épingle notre confrère.

Apparemment, M. El Omari avait tout son temps pour lui. Pour les Casablancais, repassez pour les prochaines communales.