Le ministre algérien de l’Ingérence étrangère, Ramtane Lamamra, a visité, jeudi dernier, un site archéologique situé au coeur de Rome (Italie), où le roi amazigh Jugurtha, qui a mené une guerre sans merci contre les Romains, a été emprisonné avant de mourir de faim en l’an 104 av.J-C.
Le déplacement du « Pitbull » du régime vert-kaki dans le pays de la Botte serait une réponse aux récents propos du président français Emmanuel Macron qui a mis en question l’existence de l’Algérie avant l’occupation française.
Ce n’est que maintenant que ce régime bâtard se découvre une descendance d’un symbole fort de l’identité amazighe, celle-là même que ledit régime cherche depuis 60 ans à détruire.
Il est consternant de voir ce régime hypocrite appeler à sa rescousse une identité qu’il a toujours combattue de toutes ses forces et par tous les moyens, y compris la politique de « la terre brûlée » comme l’ont démontré en août dernier les événements tragiques orchestrées sciemment en Kabylie, en l’occurrence les feux de forêts dont l’origine a été imputée mensongèrement au MAK de Ferhat Mehenni et au mouvement Rachad, accusés de servir l’agenda du Maroc.
En allant chercher une descendance du fils de Massinissa, les satrapes d’Alger ont mis en évidence non seulement leur hypocrisie pathétique mais ont confirmé aussi, sans peut-être le réaliser, ce qu’a dit il y a quelques jours le président Macron, quand il a renié l’existence d’une nation algérienne avant l’arrivée des Français.