Le régime algérien a été et est toujours un « sanctuaire » pour les groupes terroristes, notamment le polisario et l’ETA, souligne l’historien et politologue espagnol, Pedro Ignacio Altamirano.
L’Algérie a abrité dans ses camps les entraînements du groupe ETA, qui réclamait l’indépendance du Pays Basque, et donné refuge aux séparatistes du polisario ayant commis des attentats terroristes contre des intérêts et des citoyens espagnols, écrit M. Altamirano dans un article intitulé « L’axe Algérie – front polisario – ETA », publié sur plusieurs supports médiatiques espagnols dont « lahoradeafrica.com » et « voziberica.com ».
El eje Argelia – Frente Polisario – ETA https://t.co/cOQp1MnfFU vía @CarlitosBraun8
— 𝗣𝗲𝗱𝗿𝗼 𝗜 𝗔𝗹𝘁𝗮𝗺𝗶𝗿𝗮𝗻𝗼 (@altamiranoMLG) October 3, 2021
« Le soutien du régime algérien au groupe terroriste ETA est historiquement connu, tant en termes de formation que de soutien diplomatique », souligne l’auteur de l’article, faisant noter que des membres de l’ETA s’entrainaient dans les camps algériens dans le nord du pays.
« L’Algérie vit toujours dans la guerre froide. Elle est devenue le véritable sanctuaire des mouvements révolutionnaires armés. Elle a toujours aidé toutes sortes de gangs terroristes, dont l’ETA et le polisario », affirme M. Altamirano.
« L’Espagne a toujours su que l’Algérie entraînait, formait, soutenait et appuyait le terrorisme international, le terrorisme en Afrique, et plus particulièrement le front polisario », fait observer le politologue espagnol, précisant que « la connexion diabolique ETA-polisario » a permis au polisario de poursuivre ses attaques terroristes en Afrique et sur le territoire espagnol.
Il importe de rappeler que pendant treize ans entre 1973 et 1986, le front polisario a perpétré 289 attentats terroristes contre des ressortissants espagnols, notamment des travailleurs et des pêcheurs des Iles Canaries, de la Galice et de l’Andalousie, a-t-il relevé.
Suite à ces attaques, l’ancien président du gouvernement espagnol, le socialiste Felipe González a ordonné l’expulsion immédiate du territoire espagnol de « toutes les personnes identifiées comme membres du front polisario » et la fermeture de ses bureaux en Espagne, rappelle M. Altamirano, déplorant l’attitude de certaines administrations publiques espagnoles qui accordent encore des subsides aux criminels du polisario.