Le topo n’est pas pour plaire à beaucoup de monde. Et c’est tout à fait normal.
En effet, ce mardi 28 septembre est jour du lancement de la campagne électorale pour briguer les 120 sièges que compte la Chambre des Conseillers.
Une compétition de laquelle sont recalés d’office plusieurs acteurs politiques. Qui, suivant la logique des résultats des différentes consultations électorales, vont devoir suivre les évolutions en spectateurs. Qui, tout normalement, s’en prennent aux compétiteurs en lice.
Qui, du haut de leur déception, n’y voient qu’une mainmise de la majorité tripartite sur les rouages de la décision. Une inquiétude qui relèverait d’une certaine normalité. Mais qui ne dédouane pas l’opposition de ses rôles constitutionnels pour autant. Tous les acteurs politiques, même hors des corps représentatifs, étant censés honorer leurs missions.
Maintenant, les urnes ont parlé, tout au long du processus électoral de cette année, qui restera dans les annales comme une année électorale par excellence, et on n’y peut rien changer. Sauf, changer les grilles de lecture, se changer et penser, dès à présent, aux comportements à adopter pour mieux se repositionner. L’avenir se préparant, ici et maintenant, le présent devrait servir à cela.
Revenons au rendez-vous du 5 octobre.
En effet, les prétendants à des sièges à la deuxième Chambre auront à convaincre un électorat estimé à 84.327 électeurs. Ces derniers relevant des membres des conseils communaux, préfectoraux, provinciaux et régionaux, mais aussi des Chambres professionnelles, des organisations professionnelles des employeurs les plus représentatives ainsi que des représentants des salariés.
Les statistiques disent, globalement, à quoi on se devrait s’attendre. Exception faite des SAS (Sans Appartenance Syndicale). Ils ne sont certes pas nombreux, mais leurs voix pèsent dans l’équation. Ne serait-ce que sur un volet qu’on semble oublier. J’ai nommé le Dialogue social, mis en stand by au cours de la dernière décennie. Et qui devrait être un élément central pour la rentrée immédiate.
Le gouvernement en cours de constitution a le devoir, de par les engagements de la campagne électorale, en prendre acte et effet.
Ce n’est pas un choix. C’est un impératif !