A moins que je me trompe, les réseaux dits sociaux ne sont pas des circonscriptions. Elles n’ont pas été, non plus, prises en compte dans le cadre du découpage électoral.
Du coup, tout ce qu’on peut y « rencontrer » comme écrits ne relèverait, à moins qu’ils soient dictés ou orientés, que de l’avis de leurs auteurs. C’est vrai en général, c’est encore plus vrai en ces temps où on se prépare aux prochains rendez-vous électoraux. C’est le cas, notamment, quand on touche à la question lancinante relative aux possibles alliances auxquelles on pourrait s’attendre après le 8 septembre.
En effet, cela fait quelques années déjà que les observateurs de la scène politique marocaine ont fini par faire fi du terme: « Alliance contre-nature », « les cercles » de rapprochement », « les alliés stratégiques », ou encore la terminologique qui renvoyait à l’équation « amis vs ennemis ».
Il fut un temps où c’était, plus ou moins, facile de tracer quelques contours. Du fait de l’Histoire et de certaines valeurs en partage entre les acteurs politiques, des affinités des uns avec d’autres. Même si ces termes sont à prendre avec des pincettes, ils constituaient, toutefois, les balises d’une grille de lecture. On pouvait, dès lors, parler d’une « lisibilité ». Quand bien même « approximative » qui demeurait sujet à caution.
C’est, depuis pratiquement une décennie, de l’histoire ancienne. Has been sera considéré celui qui serait tenté de sortir « ĺes boîtes à outils » de l’analyse.
C’est qu’on peut jouer à tout, sauf à émettre des pronostics. Tout est conjugué au conditionnel.
La preuve par les faits.
Ces dernières années, on aura vu pratiquement tout le monde au sein des coalitions gouvernementales. Au point que, la « Raison politique » larguant le « Raisonnement tout court », les droites parallèles se sont rencontrées.
Or, au regard des échauffements en cours, on ne serait pas loin de la « reproduction » de ces schémas-là. Sauf, vraisemblablement, dans des cas extrêmes où l’animosité est telle qu’elle ne permettrait pas certains mariages au-delà de l’échéance du 8 septembre.
Les prises de positions affichées en donnent l’esquisse. Mais, certains partis politiques seraient prêts à toutes les éventualités. Et s’il n’y aurait qu’un seul leitmotiv qui meuble les discours ambiants, ce serait bien ces deux phrases: « Nous n’avons pas de lignes rouges » et « Il est trop tôt de parler d’alliances pour le moment ! ». Tout le monde attend le verdict des urnes pour se prononcer.
Patience. Rendez-vous est pris pour le ballet des rencontres post-élections après le 9 septembre.