Selon axios.com, site web d’information américain basé dans le Comté d’Arlington en Virginie, connu pour son sérieux et sa crédibilité, l’administration Biden ne reviendra pas sur la reconnaissance de la marocanité du Sahara.
L’auteur de l’article qui s’est basé sur « deux sources proches de l’appel » a confirmé que le secrétaire d’État Antony Blinken a déclaré vendredi au ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita, lors d’un appel téléphonique, que l’administration Biden ne reviendra pas sur la reconnaissance par le président Trump de la souveraineté du Maroc sur le Sahara.
Toujours selon axios.com, la décision de Trump est importante et mûrement réfléchie car elle a complètement modifié des décennies de politique américaine concernant ce territoire et elle fait aussi partie d’un accord plus large comprenant la dynamisation des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël.
C’est une percée diplomatique recherchée aussi bien par Israël que le Maroc, les deux ne souhaitant pas un retour sur cette décision, souligne l’auteur de l’article.
Après une absence de contact de près de 3 mois entre la nouvelle administration Biden, qui prenait ses fonctions, et le gouvernement marocain… il y a 10 jours, le conseiller de Biden pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, s’est entretenu avec Bourita.
Il a laissé comprendre qu’il n’y aura pas de changement dans la politique américaine sur le Sahara, poursuit l’auteur.
Bien que le communiqué du Département d’État, publié vendredi 30 avril – suite à l’entretien entre Blinken et Bourita- n’ait pas mentionné le dossier du Sahara, l’auteur confirme qu’il a fait l’objet d’échanges et que Blinken a déclaré qu’il n’y aura pas de retour sur la décision américaine.
De plus, Blinken « a salué les mesures prises par le Maroc pour améliorer les relations avec Israël et a noté que les relations Maroc-Israël apporteront des avantages à long terme aux deux pays ».
D’après axios.com, de hauts responsables de la Maison Blanche et du Département d’État ont eu de multiples discussions sur cette question au cours des dernières semaines.
La décision qui a émergé de ces discussions était de ne pas revenir sur la politique de Trump mais de travailler avec les Marocains sur la nomination d’un nouvel envoyé de l’ONU. L’objectif étant d’essayer de reprendre les pourparlers sur une éventuelle autonomie du territoire.
Contacté par axios.com, le département d’État a orienté Axios vers le communiqué du département d’État… tout en ne démentant pas le contenu de cette histoire.