L’Algérie a été classée au 104è rang dans le classement international de l’indice de perception de la corruption pour l’année 2020, établi par l’ONG allemande « Transparency International ».
Classée à la 104è position, l’Algérie demeure un mauvais élève en matière de lutte contre la corruption, déplore « Transparency International » dans son dernier rapport portant sur le classement des pays dans ce domaine pour l’année 2020.
Avec une note de 3,6 sur 10, le pays ne fait pas d’avancées notables malgré les promesses faites par les pouvoirs publics d’éradiquer les mauvaises pratiques et de soumettre la gestion des affaires publiques aux règles de bonne gouvernance.
Commentant le classement, le président de la Section algérienne de « Transparency International », M. Djilali Hadjadj a souligné que « rien n’a changé pour l’Algérie ».
« Pour l’Algérie rien n’a changé, la corruption est toujours aussi dévastatrice », regrette-t-il sur son compte facebook.
Il a relevé que le score de 3,6 sur 10 et la 104ème place sur 180 pays classés « reflètent bien les revendications du hirak dénonçant la corruption.
L’organisation publie annuellement des rapports autour de la corruption, et ce, à la base d’un barème qui va de zéro jusqu’à 100 points, ce qui permet à cette organisation de classifier les pays les plus touchés par ce phénomène de ceux qui le sont un peu moins.
Les rapports réalisés sont établis à la base des informations fournies par treize organismes internationaux, dont la Banque Mondiale ainsi que le Forum Economique International.
L’Indice de perception de la corruption (IPC) a été établi, pour la première fois, en 1995 par « Transparency international » en tant qu’indicateur composite utilisé pour apprécier les perceptions de la corruption dans le secteur public dans 180 pays.