PERTE DE LA RAISON ET DES REPÈRES! ALGER DÉCLARE LA GUERRE À TOUS ET EXPRIME SON « MÉPRIS » AU PARLEMENT EUROPÉEN.

**UNE « RESOLUTION D’URGENCE » DU PARLEMENT EUROPÉEN

Le Parlement Européen, émanation des démocraties traditionnelles européennes, a adopté, le jeudi 26 novembre, une « RÉSOLUTION D’URGENCE » historique et impressionnante par sa quasi-unanimité contre le régime militaire liberticide algérien. (https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/RC-9-2020-0375_FR.html)

669 députés européens (3 contre et 22 abstentions) ont voté pour dénoncer les graves et massives violations des droits humains par les autorités militaires algériennes.

Le Parlement européen a tout cité: arrestations arbitraires des militants associatifs et des journalistes / l’asphyxie de la liberté d’expression/ verrouillage des médias/ intimidation/ harcèlement judiciaire/…

Mais il ne s’est pas limité à condamner.

Il a aussi fait des quasi « sommations » (sous couvert de la formule « … invite constamment les autorités algériennes à…) afin que l’Algérie sorte de cette situation d’incurie, de désordre et de non droit où le pouvoir actuel règle tous les conflits et les problèmes par la force et la brutalité.

Le parlement européen demande: une transition politique pleinement démocratique/ la souveraineté populaire/un État non aux mains des militaires / le respect de l’État de droit, la justice sociale, l’égalité des sexes / des mesures pour lutter contre la corruption/ la liberté des médias, la liberté de pensée, de conscience, de religion et de croyances/…

Le plus marquant est que le Parlement Européen a fait preuve d’une très grande FERMETÉ sur la « nature » même du « régime » algérien, ce qui est une première !

Citation. Il « invite les autorités algériennes à garantir à la fois une pleine reddition de comptes et un contrôle démocratique et civil des forces armées, ainsi que la subordination effective de ces dernières à une autorité civile légalement constituée, et à faire en sorte que le rôle de l’armée soit correctement défini dans la Constitution et explicitement limité aux questions touchant à la défense nationale ».

Évidemment cette « invitation » du Parlement Européen pour un changement de régime a mis dans une folie furieuse les 400 généraux algériens.

L’Europe est convaincue que l’avenir de l’Algérie se construira avec les « CIVILS » et que les militaires n’ont pas à s’immiscer dans la gouvernance du pays.

** LA RÉPUBLIQUE DE L’INSULTE, DE L’INJURE ET DE L’INVECTIVE.

Les autorités militaires algériennes ont bien sûr « condamné » la « résolution d’urgence » du Parlement européen. Dans leur aveuglement, ils ont estimé que son « contenu outrancier » se résume à « un chapelet d’injures » (sic !)

Mauvaise foi et distorsion des faits par un régime qui a fait lui-même de l’insulte, de l’injure, de la propagande, de l’intox, du mensonge, des contrevérités… une politique d’État !!

Les 669 députés européens ont été heurtés et consternés par ce passage du communiqué, diffusé par l’APS, où le pouvoir algérien signifie son « mépris » au Parlement Européen.

Citation. L’Algérie « tient, en cette circonstance, à apporter le démenti le plus MÉPRISANT à l’ensemble des accusations (…) colportées au sein de l’hémicycle Européen et traduites par cette dernière résolution ».

L’Algérie est devenue la république de l’injure, de l’insulte, de l’invective et de l’outrage. Isolée et inaudible sur tous ses pseudo « dossiers et causes », elle passe son temps à insulter la planète…

Le vocabulaire de l’Algérie officielle s’est appauvri et dégradé. Même la notion de l’État a perdu de son sens. Il est devenu une entité agressive, paranoïaque qui ne sait plus lire ou interpréter le « réel ».

Déconsidérer cette Institution Européenne n’est que la confirmation de l’incurie et la décomposition de ce régime à bout de souffle.

Déboussolé, avec tous les indicateurs au rouge (crise politique, diplomatique, économique, sociale, financière…) il ne sait plus quoi faire, ni par quoi commencer. Il tâtonne et improvise! Un constat de déroute.

Tôt ou tard, le pouvoir sera cédé aux élites civiles algériennes éclairées et démocrates pour sauver le pays.

Les Institutions Européennes – que les généraux algériens « méprisent » aujourd’hui – ont été souvent utiles lorsqu’Alger a cherché à « sous-traiter » pernicieusement le conflit artificiel qu’il a provoqué avec son voisin.

Plusieurs avocats véreux et plusieurs milieux ont été monnayés pour squatter et harceler les Institutions Européennes afin de tenter d’arracher, en vain, des « avis » contre le Maroc. Une instrumentalisation insensée de l’Europe dans un conflit qui lui est extérieur.

Aujourd’hui le pouvoir algérien conspue la conscience européenne et outrage l’expression de la volonté politique des citoyens de l’Union… parce qu’un langage de vérité a été tenu sur une situation anachronique, figée depuis les années 60, exceptionnellement dramatique et unique en Afrique.