Le « Polisario » est prêt à tout moment à provoquer les Forces armées marocaines et le personnel de la MINURSO, « entraînant potentiellement une déstabilisation plus large de la paix et de la sécurité régionales », a déclaré Mihajlo Vučić, chercheur à l’Institut de politique et d’économie internationales de Belgrade (Think tank), en réaction à la situation actuelle d’El Guerguarate.
En effet, a expliqué M. Vučić, « plusieurs constats sur la nature des activités du « Polisario » dans la région peuvent être déduits du blocus, perpétré en violation flagrante du Droit international ».
Le « Polisario », a relevé le chercheur dans ce sens, « est prêt à tout moment à provoquer les Forces armées marocaines et le personnel de la MINURSO, si cela convient à ses objectifs, entraînant potentiellement une déstabilisation plus large de la paix et de la sécurité régionales ».
« Le Polisario » abuse de la population civile déplacée dans les camps de Tindouf, visible par l’implication dans le blocus des femmes et des enfants et ce, « en violation du Droit international des droits de l’Homme et des exigences du Droit international humanitaire », a, par ailleurs, ajouté l’universitaire, affirmant que « le « Polisario » n’a cessé de s’équiper d’armes coûteuses, probablement financées par le détournement à grande échelle de l’aide humanitaire qui afflue dans la région en provenance des donateurs internationaux, malheureusement bercé par un discours de victimisation du « Polisario », fortement promu par l’Algérie ».
M. Vučić, également professeur associé à la Faculté de diplomatie et de sécurité de l’Université de Belgrade, a estimé que « tous ces constats ont donné une légitimité à la réaction des autorités marocaines qui ont sécurisé la libre circulation des biens et des personnes dans la région d’El Guerguarat », par l’opération militaire efficace du 13 novembre.
Notant que « toute l’opération a été menée selon les règles d’engagement, dans le respect des civils présents et sous le regard attentif des observateurs de la MINURSO », le chercheur a précisé que « le cordon de sécurité a été établi dans la zone afin de garantir davantage la liberté de passage ».
« En tant qu’expert en Droit international humanitaire, je soutiens la manière calme et prudente dont les FAR ont géré la situation volatile », a-t-il fait savoir, regrettant, toutefois, que le « Polisario » soit « prêt à ignorer à la fois les Nations unies et la communauté internationale dans sa poursuite de buts politiques qui violent la souveraineté de l’État marocain, le Droit international humanitaire et les droits de l’Homme ».