Contrairement à la désinformation distillée par l’agence de propagande algérienne, de grands titres de la presse américaine ont fait état de l’opération des Forces Armées Royales (FAR) pour la sécurisation du flux des biens et des personnes dans la zone tampon d’El Guergarat après la situation de blocage, pendant plusieurs semaines, générée par les agissements graves des milices du « polisario ». L’accent a été également mis sur l’entêtement de ces milices, soutenues par l’Algérie, à faire la sourde oreille aux appels de l’ONU les sommant de cesser l’escalade.
Le Maroc a « mis en place un «cordon de sécurité» sur une route importante reliant le pays à la Mauritanie », rapporte ainsi le New York Times.
L’armée marocaine a lancé une opération dans la zone frontalière d’El Guerguerat pour dégager « une route clé bloquée pendant des semaines » par les séparatistes du « polisario », relève de leur côté le Washington Post et le Washington Times.
Contrairement aux affabulations des séparatistes du « polisario », relayées par l’organe de presse officiel algérien, l’APS, la presse américaine rappelle aussi combien les récents actes de briganderie, dont le «polisario» et son parrain, sont les seuls responsables, constituent une défiance ouverte à l’endroit du Secrétaire général de l’ONU, et de la communauté internationale.
C’est bien le mouvement séparatiste qui a dépêché un groupe de cent civils, étroitement encadrés par des éléments militaires lourdement armés, pour bloquer le trafic civil et commercial entre le Maroc et la Mauritanie, ce qui mettait gravement en péril le cessez-le-feu. Le Maroc qui a longtemps fait preuve de sagesse et de sérénité, n’a eu d’autre choix que d’assumer ses responsabilités afin de mettre un terme à cette situation de blocage et restaurer la libre circulation civile et commerciale, sans aucun incident.
Le Washington Post relève ainsi que « l’escalade de tension a suscité des inquiétudes de la part des Nations Unies, de l’Union africaine et des pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient », ce qui pointe directement la responsabilité du « polisario » et ses mentors.
Commentant ces actes déstabilisateurs qui mettent en péril les chances d’une reprise du processus politique enclenché sous l’égide de l’ONU, le New York Times met ainsi en garde contre les risques qu’unetelle impasse pose pour la paix et la stabilité régionales.
Vu les connexions avérées du « polisario » avec d’autres groupes terroristes transnationaux, c’est une question qui préoccupe particulièrement aux États-Unis qui préviennent régulièrement contre le rôle d’Al-Qaïda, Daech et bien d’autres mouvances dans la crise sécuritaire au Sahel.
Citant des observateurs, le grand tirage américain prévient que la fuite en avant du « polisario » ne permette à « des groupes terroristes de prendre pied dans le vaste désert et ne compromette davantage la stabilité dans la région ».
Dans ce sens, la mise en garde lancée par l’analyste américain, Calvin Dark, un grand connaisseur du Maghreb, est sans appel.
« Le polisario se nourrit des conflits, des menaces et de l’instabilité. Sans cela, il n’a aucune raison d’exister » et ce genre de troubles sont « préoccupants » pour les Etats-Unis, estime-t-il relevant que « les terroristes qui menacent notre pays ainsi que nos alliés prospèrent dans l’anarchie ».
A l’instar d’autres spécialistes de la région, M. Dark est formel: l’ONU et la communauté internationale doivent tenir l’Algérie responsable du rôle clé qu’elle a joué depuis le début dans ce différend. Une réalité qui est aussi triste qu’amère venant de ce pays voisin, englué d’une crise de régime à l’autre, un sujet qui doit davantage préoccupé l’inénarrable agence de presse algérienne. Mais, faudrait-il encore avoir le courage et l’honnêteté intellectuelle pour se défaire du rôle qui lui a été attribué: une machine d’insultes, de mensonges et de fake news.