Alger a finalement réagi à la résolution 2548 sur le Sahara. Dans un communiqué diffusé 24 heures après le vote vendredi 30 octobre de la nouvelle résolution du Conseil de sécurité (13 pour, et deux abstentions: Russie et Afrique du sud), le ministère algérien des Affaires étrangères affirme avoir « pris acte de l’adoption, vendredi, par le Conseil de sécurité de la résolution 2548 (2020), qui renouvelle le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO) pour une période de 12 mois ».
Passons outre la défunte option « référendaire », impraticable de l’aveu même de l’ONU, de surcroît zappée des résolutions du Conseil de sécurité. À en croire le communiqué du Département Boukadoum, Alger serait ni plus ni moins que « pays observateur officiel du processus de paix ».
Or, il n’est qu’à consulter la résolution 2548 pour s’apercevoir que cette allégation est sans fondement. L’Algérie a été citée pas moins de 5 fois dans la nouvelle résolution, ce qui revient à établir clairement sa responsabilité en tant qu’acteur principal du conflit régional créé autour du Sahara marocain.
La présence d’Alger aux pourparlers de Genève I et II, tenus respectivement en décembre 2018 et en mars 2019, sous les auspices de l’ex-médiateur Horst Köhler, le prouve à tous points de vue.
Mais passons, car Alger renoue avec le double jeu et veut encore se soustraire à ses responsabilités dans le conflit, essayant vainement de donner au conflit une dimension bipartite, entre un État souverain, en l’occurrence le Royaume du Maroc, et une entité fantoche, de surcroît gangstériste, soit la bande du polisario.
« L’Algérie tient à réitérer sa conviction que seules des négociations directes, sans conditions préalables et de bonne foi, entre le Royaume du Maroc et le Front Polisario, sont de nature à favoriser l’avènement d’une solution politique juste, définitive et durable conformément à la légalité internationale, à la doctrine et à la pratique des Nations Unies en matière de décolonisation », a affirmé le département Boukadoum.
Vous avez bien lu: « négociations entre le Royaume du Maroc et le polisario »!!
Avec cette allégation, il est clair que le régime vert-kaki tente une énième fuite en avant en continuant de se dérober à ses responsabilités de parrain du polisario, qu’il abrite toujours sur son sol, appuie à coups de milliards de pétrodollars (500 milliards de dollars déboursés depuis le déclenchement du conflit), sans compter la mobilisation de tous ses moyens diplomatiques au service de l’entité fantoche nommée « rasd ».
De qui se moque alors le régime vert-kaki, incarnation pathétique d’une dictature militaire qui ne dit pas encore son nom? Ce régime illégitime, rompu aux pires techniques de la désinformation et de l’intox, peut-il encore se piquer de « neutralité » dans un conflit qu’il a inventé de toutes pièces, dans le but désespéré de contrer les intérêts suprêmes de son voisin de l’ouest, à sa tête la souveraineté marocaine sur ses provinces sahariennes?
Personne n’est dupe du rôle principal d’Alger dans le maintien de ce conflit artificiel, au mépris des règles de bon voisinage, de la construction maghrébine et de la stabilité de la région.
Cause toujours, tu nous intéresses.