Le « non » à l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie est arrivé en tête dimanche lors du deuxième référendum d’autodétermination organisé dimanche dans cet archipel français du Pacifique-sud.
Le « non » à l’indépendance l’a emporté avec 53,26% des suffrages contre 46,74% pour le « oui » sur l’ensemble des bureaux de vote, d’après des chiffres du ministère français des Outre-mer relayés par les médias locaux.
Le scrutin a été marqué par une mobilisation sans précédent, largement supérieure à celle du premier référendum organisé il y a deux ans qui avait consacré, lui aussi, le « non » à l’indépendance de la Nouvelle Calédonie avec 56,7% des voix.
Près de 180.598 électeurs de cet archipel français, colonisé en 1853 et disposant d’importantes réserves de nickel, étaient invités à répondre à la question: « voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante? ».
Réagissant à ces résultats, le Président français Emmanuel Macron, qui avait souligné en mai 2018 que « la France serait moins belle sans la Nouvelle-Calédonie », a accueilli la victoire du « non » à l’indépendance « avec un profond sentiment de reconnaissance », la qualifiant de « marque de confiance dans la république ».