« J’ai écrit à Amnesty International au sujet de l’affaire de viol dont j’ai été victime par mon collègue Omar Radi. Mais cette organisation de défense des droits de l’homme n’a pas interagi avec mes correspondances », a déploré Hafsa Boutahar, dans un message posté mercredi sur son compte Twitter.
Pour rappel, Hafsa Boutahar, journaliste, avait déposé en août 2020 une plainte pour viol à l’encontre de son ex-collègue Omar Radi.
Omar Radi, 33 ans, est sous le coup de deux affaires dont l’enquête est confiée au juge d’instruction près la Cour d’appel de Casablanca.
Il est suspecté par le parquet de « réception de financements étrangers » et d’ »atteinte à la sûreté extérieure de l’État, pour avoir entretenu avec les agents d’une autorité étrangère des intelligences ayant pour objet ou ayant eu pour effet de nuire à la situation militaire ou diplomatique du Maroc ».
Il fait également l’objet d’une enquête pour « attentat à la pudeur avec violence » et « viol », à la suite d’une plainte déposée contre lui par Hafsa Boutahar, pour des faits qui auraient eu lieu dans la nuit du 12 au 13 juillet dernier.