La lourde peine infligée au journaliste Khaled Drareni, correspondant de TV5 et de Reporters sans frontières (RSF), hier lundi 10 juillet par le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, a suscité un tollé sur les réseaux sociaux.
Jack Lang, président de l’Institut du Monde arabe (IMA, Paris), a affirmé via son compte Facebook « partager la forte émotion suscitée par la condamnation à trois ans de prison du journaliste Khaled Drareni », fondateur et directeur du site d’information algérien « Casbah Tribune ».
« L’Institut du monde arabe a eu le bonheur d’accueillir cette personnalité talentueuse et de grande qualité lors d’un colloque sur la transformation des médias en juin 2019. Ses interventions pertinentes y avaient passionné le public », a souligné l’ex-ministre français de la Culture.
Et d’ajouter: « De façon générale, je souhaite rappeler mon attachement constant à la liberté d’expression et à la liberté de la presse ».
Pour rappel, le journaliste algérien était poursuivi pour « atteinte à l’unité nationale ». Une accusation aussi grave qu’arbitraire, sachant que le journaliste a été arrêté alors qu’il couvrait l’une des manifestations enclenchées le 22 février 2019 par le peuple algérien pour déloger le régime militaire et instaurer un État civil réellement démocratique et populaire.