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[Vidéo] L’émouvant discours de Marcel Khalifa, invité de marque du 14e Festival International Maghrébin du Film d’Oujda

Dans un moment empreint de respect et d’appréciation, et sous le slogan «Des écrans de cinéma, se bâtissent des ponts et se racontent les causes», la ville d’Oujda a été témoin d’un moment exceptionnel, un hommage digne d’un artiste exceptionnel : Marcel Khalifa.

 

 

Cet hommage a été rendu à Marcel, surnommé « le Bob Dylan du Mouen-Orient », en ouverture du  14ème  Festival International du Film du Maghreb, organisé par l’Association CineMaghreb. Cet hommage n’était pas seulement un moment d’appréciation pour un artiste, mais plutôt une célébration d’une figure artistique, humaine et culturelle qui, au fil des décennies, a transmis les préoccupations du peuple arabe dans sa lutte pour la liberté et la dignité.

Marcel Khalifa n’est pas seulement un compositeur ou un joueur de oud ; il est la voix de la conscience arabe, une icône de l’engagement qui porte les enjeux de la nation dans sa mélodie et ses mots.

Dans son discours, Marcel Khalifa a déclaré : « Y a-t-il aujourd’hui une place pour le cinéma, pour la poésie, pour la musique au milieu de cette scène terrifiante de destruction et de décombres ? … « C’est précisément cela le salut, c’est cela l’espoir… Chaque film, chaque poème, chaque note de musique allumée aujourd’hui est un grand soleil qui nous redonne amour, dignité et liberté », a-t-il dit. 

Ces mots résument la philosophie de Marcel : l’art n’est pas un luxe, mais une nécessité. Il n’est pas une évasion de la réalité, mais une confrontation avec elle de la manière la plus raffinée et la plus humaine.

Comme dans ses chansons, la Palestine était présente dans ses mots, dans sa conscience et dans le ton de sa voix, étranglée par la douleur. Il s’adressa à Gaza en ces termes : « Ô vous qui êtes réconfortés dans nos cœurs… Nous vous avons trahis et vous avons laissé vous défendre tout seuls… Nous n’étions pas là comme nous aurions dû être. »

Ces mots n’étaient pas un discours politique, mais plutôt un appel humanitaire venu du cœur d’un artiste convaincu que les mots peuvent résister et que la musique peut être un refuge et une épopée.

Hommage à Marcel Khalife au Maroc est un hommage à un artiste qui n’a jamais été détaché des enjeux de son peuple et de sa nation.

C’est aussi un message du Festival d’Oujda au monde : l’art engagé a toujours sa place et le Maroc, comme toujours, reste ouvert à tous ceux qui portent un message à la fois esthétique et humanitaire.

C’est un moment de fidélité à un artiste qui aimait la vie, la liberté et l’humanité… et dont la musique a toujours défendu la dignité, l’amour et l’espoir éternel.

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