ACTUALITÉPOLITOSCOPE

ITALIE-ALGERIE: IL Y A DE L’EAU DANS LE GAZ

La société énergétique italienne Edison a signé un contrat de 15 ans avec le géant anglo-néerlandais Shell pour importer du gaz naturel liquéfié (GNL) des États-Unis, a annoncé la journaliste italienne Annalisa Chirico, dans un article intitulé: « Edison double ses investissements dans le GNL américain: un nouveau contrat pour remplacer le gaz de Libye et d’Algérie.

 

 

Cet accord, d’une durée maximale de 15 ans à compter de 2028, vise à fournir 700 000 tonnes supplémentaires de GNL par an à l’Italie, explique l’auteur de l’article, Annalisa Chirico, expert en géopolitique. « La date de début des livraisons, en 2028, coïncide également avec l’expiration des contrats actuels en vertu desquels Edison importe du gaz par gazoduc de Libye et d’Algérie », observe-t-elle. 

Un coup dur pour Alger 

La décision italienne de se tourner vers le gaz américain se fait ressentir durement en Algérie. « L’alliance Algérie-Italie à l’épreuve? », s’interroge en effet un média algérien, qui tente de réduire la décision italienne à son stricte dimension économique. « Un choix économique avant tout », estime-t-il, en mettant en exergue l’attractivité de l’offre américaine. Rien que ça?

Il va de soi que le pari italien sur le GNL américain est dicté aussi et surtout par des considérations géopolitiques. En tournant le dos au gaz algérien, l’Italie privera le régime algérien d’une carte majeure souvent utilisée dans sa rivalité avec son voisin de l’ouest, le Maroc, qualifié d' »ennemi classique » par le chef d’état-major de l’armé algérienne, Saïd Chengriha.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Soyez le premier à lire nos articles en activant les notifications ! Activer Non Merci