
Le Belem, dernier trois-mâts français encore en navigation, fait escale à Rabat, a annoncé lundi l’ambassade de France au Maroc sur son compte « X ».
Amarré sur l’oued Bouregreg, le Belem a accosté dans un écrin digne des Mille et Une Nuits, entre les centres historiques et les ruelles typiques de Rabat et de Salé. Mis à disposition par la Fondation Belem, il a accueilli une réception organisée par l’ambassade de France.
Le Belem, seul survivant des grands voiliers du XIXème siècle
Construit à Nantes en 1896, utilisé notamment dans les Antilles, puis tour à tour anglais, italien, puis à nouveau français, cet ancien voilier de charge, plusieurs fois transformé, motorisé et rebaptisé pour divers usages (croisière de luxe et navire-école), est finalement retrouvé par hasard à Venise dans un piteux état à la fin des années 1070, par un amateur nostalgique. Racheté grâce à l’appui de la Caisse d’épargne, mécène de la Fondation Belem qui entreprend sa restauration, il est aujourd’hui reconverti dans le cabotage, offre des stages d’initiation et de découverte aux passionnés, sert entre autres et accessoirement à la Marine nationale française pour l’entraînement de ses mousses et apparaît dans les grands rassemblements de vieux gréements traditionnels.
Le Belem fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le
En 2024, ce voilier de prestige transporte la flamme olympique d’Athènes à Marseille à l’occasion des Jeux olympiques de Paris.









