Depuis trois jours, le Mozambique est à la merci de troubles d’une violence inouïe. En cause, l’élection controversée de Daniel Chapo, candidat du «Front de libération du Mozambique» (Fremilo), au pouvoir depuis l’indépendance du pays en 1975.
Our government must immediately shut down our Mozambique border and deploy additional @SANDF_ZA or @TheBMA_SA to our border with Mozambique.
This should be treated as an emergency situation to prevent a mass border jumping pic.twitter.com/Yk9NFmyBub
— Oarabile Tshwagong (@ActionSA_2026) December 25, 2024
Hier après-midi, plus de 1. 500 détenus se sont échappés d’une prison de Maputo, capitale du Mozambique, profitant des émeutes qui ont éclaté après la confirmation, lundi dernier, de la « victoire » du Fremilo par le Conseil constitutionnelle du pays.
Prisoners was sighted running out of prison after protesters brake their sell. About 6,000 people was set free by Protesters in Maputo Mozambique. #PrisonBreakInMozambique #MozambiqueProtests#MozambiqueElection pic.twitter.com/N4PBKrYiJA
— ENGR.PRINCE CHISCO. (@iam_Chisco1) December 25, 2024
L’opposition qui a décrié l’élection du 9 octobre dernier, comme étant une élection «volée», avait appelé ses partisans à manifester. Pas moins de cent personnes ont trouvé la mort dans ces manifestations.
Police report 33 inmates dead, 15 injured, and 1,500 escaped in #Mozambique prison riot. Authorities warn a rise in crime in the next 2 days. The country has been grappling with nationwide protests over long-ruling party Frelimo’s victory in October’s disputed elections. pic.twitter.com/luauocPSbb
— WatchTower 环球瞭望台 (@WatchTowerGW) December 26, 2024
Le pays d’Afrique australe de 33 millions d’habitants, dont le sol regorge de ressources naturelles, est rongé par le clientélisme et la corruption.