«La question du Sahara occidental est en train de poser beaucoup de problèmes à l’Algérie (…) alors que la partie est perdue». Le constat est sans appel et, tenez-vous bien !, c’est un expert algérien en intelligence économique qui l’a dressé (voir vidéo ci-contre).
«L’Algérie dit bien que le problème du Sahara occidental va être réglé au niveau de l’ONU, mais tous les pays membres permanents du Conseil de sécurité adoptent une position opposée à celle de l’Algérie. L’Algérie, elle est qui aujourd’hui pour frapper sur la table ? Est-ce qu’on fournit l’Amérique et l’Europe à nous seuls ? Est-ce que nous détenons les clefs du pétrole et du gaz à nous seuls ? Qu’est-ce que nous exportons à ces pays ? Est-ce que ces pays dépendent de nous pour leurs denrées alimentaires ? Quel est notre poids aujourd’hui dans le monde ? C’est quoi la force de frappe régionale ? La force de frappe, c’est l’économie, c’est l’argent, parce que tout gravite autour de l’argent, le money’s power», a-t-il argué, lucide.
«Alors que nous avons des problèmes extrêmement graves, l’emploi, la crise économique, les crises diplomatiques avec d’autres pays… Alors qu’on a tellement de problèmes à régler, on veut absolument se concentrer sur la question du Sahara occidental, nous nous entêtons sur ce sujet, alors que nous savons très bien que la partie est perdue», a-t-il insisté, en jetant un pavé dans la mare de la junte militaire au pouvoir.
Sur le point de savoir si l’Algérie est, comme Chengriha/Tebboune ont tenté désespérément de le démontrer le 1er novembre dernier, via leur défilé militaire -une véritable démonstration de fArce-, il a répondu ainsi : «Vous savez, l’Algérie n’est pas un pays avec une armée, mais une armée avec un pays».
Tout le problème de l’Algérie est là.
Le reste n’est que mauvaise littérature.