Un lecteur vient d’adresser à le Collimateur des copies d’attestations de dons en argent dûment signés par l’Association Marocaine de Défense de l’Algérie (AMDA), créée dans les années cinquante du siècle dernier pour porter assistance aux sinistrés de la guerre d’Algérie contre l’occupant français.
L’auteur de ces documents historiques, dont le Collimateur reproduit ici des copies, affirme avoir reçu lesdits documents auprès de son défunt père, qui avait l’habitude d’octroyer des dons en argent allant de 1000 à 5000 francs à ladite association qui, à son tour, les transférait aux frères algériens au moment où la guerre d’indépendance faisait rage en Algérie.
Ces documents datés du 20 octobre 1956, 7 mois après la proclamation le 7 mars 1956 de l’indépendance du Maroc par le Sultan Mohammed V, démontre, à qui veut bien entendre et voir, les sacrifices énormes consentis par le Royaume pour aider les frères algériens à recouvrer leur indépendance.
Quand « le Clan d’Oujda » mord la main qui lui a été tendue
Le 6 juillet 1961, et alors que la lutte algérienne contre l’occupant français entrait dans une phase cruciale, le président du Gouvernement provisoire de la république d’Algérie (GPRA), Ferhat Abbas, s’était rendu au Maroc, où il a été assuré par le défunt roi Hassan II du « soutien inconditionnel » du royaume.
«Le gouvernement de S.M le roi du Maroc réaffirme son soutien inconditionnel au peuple algérien dans sa lutte pour son indépendance et son unité nationales. Il proclame son appui sans réserve au Gouvernement provisoire de la République algérienne dans ses négociations avec la France, sur la base du respect de l’intégrité du territoire algérien. Le gouvernement de S.M le roi du Maroc s’opposera par tous les moyens à toute tentative de partage ou amputation du territoire algérien», peut-on lire dans une déclaration conjointe dûment signée par les deux parties, et qui a été alors publiée par le quotidien algérien « El Moujahid ».
Cette déclaration mentionne également le fait que « le Gouvernement provisoire de la République algérienne reconnaît pour sa part le problème territorial posé par la délimitation imposée arbitrairement par la France entre les deux pays, qui trouvera sa solution dans des négociations entre le gouvernement du Royaume du Maroc et le gouvernement de l’Algérie indépendante».
Plusieurs régions de l’Oriental marocain avaient en effet été amputées injustement du Royaume au profit de « l’Algérie française », à leur tête la région de Tindouf, devenue depuis 1973 du fait de la trahison du « Clan d’Oujda », à sa tête Mohamed Boukarrouba, alias Houari Boumediene, et Ahmed Ben Bella, un repaire du non moins traître front séparatiste du polisario, d’où il entreprit durant 16 ans, avec l’aide de l’armée algérienne, des hostilités contre le Maroc.
Cette piqûre de rappel pour rafraîchir la mémoire à ces oligarques algériens amnésiques, qui n’en finissent pas de mordre la main à leurs bienfaiteurs marocains.