Gare de Casa-Port, mardi 16 avril 2024. Il est midi dix minutes, l’heure annoncée pour le départ du « Train Navette Rapide » (TNR) devant relier Casablanca à Kénitra. « Mesdames, Messieurs, le train en provenance de (X) et à destination de (Y) aura un retard de quinze minutes », crachotte une voix.
Il n’y a pas le feu au lac, à part – ce n’est pas la faute à l’ONCF ! – cette fournaise qui s’abat par les temps qui courent.
Aguerri par tant d’années de désagréments sur les rails, j’ai vite passé l’éponge. Un quart d’heure de retard, ce n’est pas beaucoup, après tout, « cela arrive partout, même en France », allait-on me rétorquer.
Or voilà, la durée de retard dépassera le quart d’heure initialement annoncé pour frôler les 38 minutes.
A l’irrégularité, vient ainsi s’ajouter l’imprécision de l’information. Vous imaginez alors les tracas causés au commun des passagers, notamment qui ont des RDV médicaux à Rabat. Autant en emporte le vent!
Mais il y a aussi l’image que se font les touristes de notre si cher et beau pays, qui se prépare à accueillir, en 2025, la Coupe d’Afrique des Nations de football et co-organiser avec l’Espagne et le Portugal, la Coupe du Monde de football 2030.
L’ONCF va-t-elle remédier à ces retards et soigner sa communication pour être au rendez-vous?
Il est temps, il était grand temps …