Sahara marocain: la scandaleuse manipulation algérienne de la position sierra-léonaise

Le ministère algérien des Affaires étrangères a publié ce jeudi 4 janvier ce qu’il a appelé « un communiqué conjoint » du président Abdelmajid Tebboune et de son homologue sierra-léonais Julius Maada Bio, qui vient de clore une visite de trois jours à Alger.

Dans ledit « communiqué conjoint », on remarque d’emblée que la question du Sahara occidental (point 21) est passée avant la question palestinienne (point 22). La question palestinienne, une vraie cause, est ainsi reléguée après la question du faux « peuple sahraoui », produit pur jus de l’imagination morbide de la junte algérienne haineuse et rancunière.

 

 

Mais passons, car la manipulation des propos du président sierra-léonais par Alger est trop grosse pour passer inaperçue. « Les présidents algérien et sierra-léonais ont appelé à une solution politique juste et durable qui aboutisse à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et aux objectifs et principes de la Charte des Nations Unies et de l’Acte constitutif de l’Union africaine », peut-on lire dans ledit communiqué conjoint.

Or voilà, le président de la Sierra Leone, pays qui reconnaît la marocanité du Sahara et a ouvert un consulat général le 30 août 2021 à Dakhla, a appelé clairement hier, à « une solution politique REALISTE, pratique et mutuellement acceptée ».

 

 

 

Cela revient à balayer d’un revers de manche la pseudo-thèse de « l’autodétermination », impraticable de l’aveu même de l’ONU et de son instance décisionnelle, le Conseil de sécurité, qui n’en fait aucune référence depuis maintenant vingt ans.

A cet effet, le président sierra-léonais a exhorté « les parties concernées » à « reprendre les Tables rondes des négociations » pour trouver une issue au conflit, ce qui revient là encore à contredire une expression fumeuse utilisée par le MAE Ahmed Attazf dans une récente interview à la journaliste algérienne d' »Al Jazeera » Khadija Benguenna, considérant l’Algérie comme « interested party » et non ne tant que « concerned party ».

Autre claque sierra-léonaise aux faussaires patentés des faits, et elle n’est pas des moindres. En consultant le compte « X » du président sierra-léonais, on constate qu’il n’est nullement fait mention de la question du Sahara marocain.

 

 

Une preuve à qui veut bien voir ou entendre, que pour la Sierra Leone qui vient d’entamer son mandat en tant que nouveau membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, le dossier du Sahara marocain est plié.