En dépit de la mise à l’arrêt des manifestations de rue du « Hirak » en raison de la crise sanitaire du coronavirus, le régime vert-kaki en Algérie poursuit sa répression et ses arrestations au sein des militants du « Hirak » qui ne lâchent pas prise et déclarent que le mouvement se poursuivra.
Sur les réseaux sociaux les appels à la mobilisation et les condamnations des arrestations se font de plus en plus persistantes. Des chanteurs, des intellectuels, des activistes des droits de l’homme tiennent le coup et attirent l’attention sur les crimes du régime durant l’état d’urgence sanitaire.
«On ne s’arrêtera pas ! On ne se taira pas !» Chantaient récemment des artistes algériens anti-régime au cours d’un poignant concert virtuel en ligne baptisé « Songs of Freedom. » Par cette initiative, le Hirak marque sa présence et manifeste son soutien aux prisonniers du mouvement et dénonce les atteintes à la liberté d’expression en Algérie.
Se basant sur les rapports du renseignement, le régime vert-kaki estime que le mouvement de protestation ne pourrait reprendre qu’en automne prochain à cause de la crise sanitaire. C’est pour cela qu’il saisi l’occasion pour museler le Hirak à travers les nouvelles arrestations de plusieurs leaders de la protestation.
Conscients que le régime algérien veut étouffer le mouvement de protestation populaire, les leaders du « Hirak » crie à une reprise de la contestation : «Ma libération ne doit pas nous détourner du but essentiel que s’est fixé le “Hirak” qui est le changement radical du système et la construction d’un Etat de droit et des libertés. On doit rester mobilisés et unis pour parvenir à ce but», a lancé Abdelouahab Fersaoui à sa sortie de prison.
«L’Algérie mon Amour», un documentaire diffusé par TV5 Monde présentent les témoignages émouvants de quatre jeunes militants algériens du « Hirak ». Une manière de dire que le mouvement est en vie et ne fera pas de concession au régime Vert-kaki.