La Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a ordonné l’activation de sa force d’intervention après le le coup d’Etat du 26 juillet au Niger, selon un communiqué lu à l’issue de la deuxième réunion d’urgence sur la situation au Niger tenu jeudi à Abuja.
Lors de cette réunion, le président de la CEDEAO, Omar Alieu Touray, a ordonné au comité du chef d’état-major de la défense d’« activer immédiatement la force en attente de la CEDEAO avec tous ses éléments ».
Niger : après deux semaines de médiations et de négociations infructueuses, la CEDEAO met sa menace à exécution et mobilise ses armées. pic.twitter.com/X4riL91Lj3
— Cyril Payen (@payenc) August 10, 2023
Le bloc ouest-africain a réaffirmé sa « ferme condamnation » du coup d’état du 26 juillet par les gardes présidentiels et « la détention illégale continue » du président déchu Mohammed Bazoum, de sa famille et des membres de son gouvernement.
Pour rappel, l’ultimatum de sept jours donné par la CEDEAO à la junte pour rétablir le président déchu dans ses fonctions avait expiré dimanche dernier, mais il a été ignoré par le nouvel homme fort de Niamey, le général Abdourahmane Tchiani, ancien chef de la garde présidentielle.
Dans un nouveau geste de défi, la junte a annoncé la formation d’un nouveau gouvernement jeudi, nommant Ali Lamine Zeine comme Premier ministre, avec un cabinet composé de 21 membres.