La curiosité m’a conduit ce matin sur les réseaux sociaux des ONG de défense des droits de l’Homme et de la liberté de presse (HRW, Amnesty, RSF, et j’en oublie). J’avais hâte de connaître le traitement réservé par ces preux chevaliers du droit-de-l’hommisme « bon teint » aux émeutes qui secouent la France depuis une semaine, jour pour jour, suite à la mort tragique de Naël, tué au volant de sa voiture mardi dernier par un Robocop de la police française.
Or voilà, les champions de « l’humanitarisme » n’ont d’yeux que pour les autres. « Aujourd’hui, cela fait 10 ans qu’Abdel Fattah al-Sissi est à la tête de l’Etat égyptien. Pour l’occasion, je vous invite à lire le bilan, dressé par RSF International, d’une répression implacable qui a refaçonné le paysage médiatique d’un pays désormais devenu l’un des plus répressifs » (Christophe Deloire, SG de Reporters sans frontière). « Notre dernier reportage sur le Cameroun expose les atrocités commises par les séparatistes armés, les milices et les membres des forces de défense et de sécurité dans la région du Nord-Ouest depuis 2020 » (Amnesty International). « Paris doit cesser de fermer les yeux sur le rôle que joue Kigali dans l’est de la RDC » (Human Rights Watch)…
On vous fait grâce ici de bien d’autres croustillantes ramenées ce matin de Tchétchénie, Kirghizistan, Afghanistan, Russie, Iran, j’en passe et des meilleurs.
On veut donc bien ouvrir un oeil sur les exactions commises ailleurs, et n’en pas faire autant quand ces mêmes exactions, toutes proportions gardées, touchent l’Europe et la France, mouton noir du Vieux-continent en matière de racisme.
Courage, rampez!