Le Royaume du Maroc abritera du 23 au 26 mai 2023, le deuxième cycle de formation des observateurs africains des élections, une étape importante dans la consolidation du partenariat Maroc-Union Africaine dans le domaine du soutien à la gouvernance politique en Afrique.
Organisée en partenariat avec le Département piloté par le Commissaire Bankolé Adeoye, cette deuxième édition puise sa force dans l’appel du 36ème Sommet de l’Union Africaine, tenue en février 2023, à la poursuite de cet exercice de renforcement des capacités africaines en faveur d’une meilleure gouvernance politique en Afrique, par le biais de processus électoraux crédibles et transparents, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.
Le cycle qui traduit et procède de l’engagement du Royaume du Maroc en faveur de la concrétisation des objectifs stratégiques visant l’instauration et la consolidation d’un ordre africain continental stable, pacifique et prospère, s’inscrit dans le cadre des efforts de réponse aux multiples défis de paix et de sécurité dans notre continent, souligne la même source.
Suite au succès de sa première édition, ce deuxième cycle sera marqué par une augmentation du nombre des bénéficiaires, passant de 32 à 61, dont 41 observateurs issus des cinq régions du continent auxquels s’ajouteront 10 jeunes observateurs marocains.
L’approche genre a été également observée, puisque 50% des bénéficiaires de cette formation seront des femmes, note le communiqué.
Ledit cycle privilégiera cette année des exercices pratiques et des simulations basées sur le référentiel de l’UA, tout en s’imprégnant de l’expérience marocaine, partagée par des experts du ministère de l’Intérieur et du CNDH.
Cette formation inédite se veut également innovante. Elle couvrira l’ensemble des étapes composant un processus électoral, dans le cadre d’une vision long-termiste, évitant de réduire l’opération électorale à la seule phase du vote.
Elle opérera également une ouverture sur le monde académique grâce à une interaction programmée avec le Policy Center For The New South, souligne le communiqué.