La Fondation Abderrahim Bouabid organisera, vendredi 5 mai à l’Amphi Belmahi de la Faculté des Sciences de Rabat, une rencontre en hommage à l’ancien ministre et militant socialiste de la première heure, Mohamed Elyazghi, a appris lecollimateur.ma auprès de Mohamed Achaâri, ancien ministre socialiste de la Culture.
Cette rencontre se déroulera en présence d’une pléaide de grandes personnalités du monde de la politique et de la culture, dont le Chercheur et délégué général de la Fondation éponyme, Ali Bouabid, fils de feu Abderrahim Bouabid, ancien compagnon de Mohamed Elyazghi.
Ancien avocat du Barreau de Paris puis de Rabat, Mohamed Elyazghi, né le 28 septembre 1935 à Fès, est un militant progressiste de la première heure dont le parcours individuel a épousé le cheminement politique du pays. Il est membre fondateur de l’UNFP, ancêtre de l’USFP, dont il a pris les commandes du 23 novembre 2003 au 8 décembre 2008, après la démission de feu Abderrahman Youssoufi.
En mars 1998, lors de la formation du gouvernement El Youssoufi, il est nommé ministre chargé de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement, de l’Urbanisme et de l’Habitat, il est reconduit au même poste dans le gouvernement El Youssoufi II de septembre 2000 à novembre 2002. Il est nommé ensuite ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Eau et de l’Environnement dans les gouvernements Jettou I et II de novembre 2002 à septembre 2007. Le 23 novembre 2003, il est élu Premier secrétaire de l’USFP, à la suite de la démission surprise de Abderrahman Youssouf. Le 15 octobre 2007, il est nommé ministre d’État dans le gouvernement El Fassi. Le 3 décembre 2007, il démissionne de son poste de Premier secrétaire du parti à la suite de pressions internes remettant en cause la participation de son parti au gouvernement malgré l’échec électoral. Il sera remplacé le 8 décembre 2008 par Abdelouahed Radi, décédé le 26 mars 2023.
Outre son riche parcours politique, M. Elyazghi a marqué de ses profondes empreintes la vie journalistique nationale. Il a assumé les fonctions de directeur du quotidien en langue arabe « Al Mouharrer » (1975-1981), de secrétaire général du Syndicat national de la presse marocaine (1977-1993) et de directeur du quotidien marocain en langue française, « Libération ».