Kaïs Saïed semble revenir à de meilleurs sentiments envers les migrants de couleur. Devant son homologue Bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, également président de la CEDEAO, il a tenté de se racheter après sa grave dérive raciste du 21 février quand il avait affirmé que la présence de « hordes » d’immigrés clandestins provenant d’Afrique subsaharienne était source de « violence et de crimes » et relevait d’une « entreprise criminelle » visant à « changer la composition démographique » de son pays.
Merci et bravo au président de la CEDEAO pour ce voyage en Tunisie 🇹🇳 qui permet au Monde entier de découvrir la noirceur de Kaïs Saied, le xénophobe qui a réussi à faire regretter aux Tunisiens le règne du Président BEN ALI.
Il est désormais clair que la pic.twitter.com/02Z1WdovrL… https://t.co/f2yK9dwneg— Alain Lobognon (@Alainlobog) March 9, 2023
Or, ne voilà-t-il pas le raïs s’enfoncer à nouveau. « Des membres de ma famille ont épousé des africains. Des amis de l’école de droit étaient des africains », a-t-il lâché, sans actionner le parachute.
Avec ce propos, il semblerait que « Fakhamatoho » soit originaire de Scandinavie, et non de TUNISIE qui est aussi AFRICAINE que le Niger, le Sénégal et… la Guinée-Bissau. Heureusement que Umaro Sissoco Embalo était là pour lui asséner cette évidence géographique.
🇹🇳🌍| Umaro Sissoco Embaló, président de la Guinée-Bissau et de la CEDEAO, à Kais Saied
« Il faudrait amener des professeurs de géographie au Maghreb, on dirait que les gens ne la connaissent pas. Ce n’est pas parce que nous sommes au Nord que nous ne sommes pas en Afrique » pic.twitter.com/BfUn97WzM2— Morocco Intelligence (@MoroccoIntel) March 9, 2023