Rappel de l’ambassadeur algérien en France: les généraux grabataires refont leur cinéma

L’information vient tout juste de tomber! « Le président de la République M. Abdelmadjid Tebboune a ordonné le rappel en consultations de l’Ambassadeur d’Algérie en France, Saïd Moussi, avec effet immédiat », indique un communiqué de la présidence algérienne.

Le motif invoqué à cette décision: « l’exfiltration clandestine et illégale d’une ressortissante algérienne (Ndlr: la militante politique et journaliste franco-algérienne Amira Bouraoui) dont la présence physique sur le territoire national est prescrite par la justice algérienne ».

La militante franco-algérienne avait été interpellée par les autorités tunisiennes alors qu’elle s’apprêtait à retourner à Paris dans la soirée du 6 février courant. Elle avait été emmenée à un poste de la police des frontières à Tunis en vue d’« être expulsée vers Alger » ce soir même, avait prévenu son avocat tunisien Hashem Badra.

 

 

Alertées sur cet enlèvement-séquestration, les autorités françaises étaient intervenues auprès de leurs homologues tunisiennes afin d’empêcher l’extradition de la militante vers l’Algérie. Grâce à cette intervention, et sur pression de l’antenne locale de l’ONG Human Rights Watch à Tunis, Amira Bouraoui, médecin de formation et journaliste également, a pu être relâchée pour regagner in fine la capitale française, Paris.

Le rappel de l’ambassadeur algérien est tombé comme un cheveu sur la soupe de la « lune de miel » entre Paris et Alger.