L’actuel patron de la Police algérienne, Farid Zineddine Bencheikh, est « un résident français » depuis au moins 2015 et dispose d’un lieu de résidence dans l’un des quartiers les plus chics de la capitale française », révélait Abdou Semmar, le directeur de publication d’Algérie Part, dans un article paru le 23 janvier sous ce titre: « la scandaleuse deuxième vie française du patron de la Police algérienne ».
Le super flic algérien qui siège en tant que membre du soit-disant « conseil de guerre » algérien (Haut conseil d’Etat), aux côtés d’Abdelmajid Tebboune ou encore le chef d’état-major de l’ANP, le sulfureux Saïd Chengriha, a dû « contracter un mariage blanc avec une néerlandaise appelée Margaretha Ludovic Maria (établie en France depuis le 06 décembre 1994), pour « renouveler son titre de séjour en France », dévoile encore Abdou Semmar.
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Farid Zineddine Bencheikh, chef de la police algérienne le DGSN réside dans un appartement luxueux à Parishttps://t.co/sGT14THNun pic.twitter.com/6iEfSXui46— St’Egidio2 (@Sofiane1070) January 26, 2023
Autre révélation, et pas des moindres: outre le Saint-Graal du titre de séjour, le patron de la Police algérienne s’est offert une résidence de luxe à Paris « que même les chefs de la Police française ne peuvent pas se permettre ». « Les prix du loyer à la Place Boieldieu dépassent les 1500 euros pour une seule chambre. Quant à un appartement de seulement deux pièces, il faut compter un loyer de plus de 3000 euros par mois », précise Abdou Semmar.
Et ce n’est pas tout! Toujours selon la même source, le patron des flics algériens détient, outre ce titre de séjour pluriannuel (10 ans) en France, « des investissements privés dans le secteur de l’hôtellerie, les bars et la restauration ».
Maintenant, la question est de savoir pourquoi les autorités françaises n’ont pas bougé devant ce qui a tout l’air d’un « scandale d’Etat ». « Dans la loi française, le mariage blanc est considéré comme un délit pénal car il est qualifié de fraude. L’article L623-1 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA) en France sanctionne le mariage blanc de 5 ans de prison et 15 000 € d’amende », relève Algérie Part.
Quant à l' »Etat » algérien voyou, cette affaire relèverait du « fait divers » tant c’est devenu banal… gravement banal!