La libération du Marocain Brahim Saâdoun, suite à une médiation louable du prince héritier saoudien, Mohamed Ben Salmane, a été accueillie avec un grand soulagement à travers le monde, sauf -et c’est le contraire qui nous aurait étonné- en Algérie. « Le mercenaire marocain libéré par la Russie », a aboyé le site Menadefense, porte-crachoir de la junte algérienne, qui a manqué une réelle occasion de se taire.
Brahim Saâdoun, 21 ans, s’était rendu en Ukraine pour devenir un ingénieur en aéronautique et en techniques spatiales, et non pour du « mercenariat », comme le prétend le site à claquer des pétards mouillés. Et quand bien même il aurait pris les armes, c’est par souci de s’auto-défendre et défendre un peuple contre une invasion.
Menadefense aurait mieux fait de (nous) édifier sur les mercenaires, ceux-là vrais, que la junte algérienne continue d’abriter, financer et armer contre le Maroc. Il y a loin du cas de Brahim Saâdoun, dont le choix de prendre les armes est strictement personnel, et de celui du « Houkistan » qui continue de parrainer une bande séparatiste convertie à l’activité terroriste dans la région sahélo-saharienne.