SAHARA MAROCAIN: LA GRAVE ERREUR DU SATRAPE DE CARTHAGE

Kaïs Saïed a franchi le seuil de l’intolérable en accueillant ce vendredi 26 août, contre l’avis du Japon et au mépris des règles présidant à l’organisation du Forum de coopération nippo-africain (TICAD 8), le chef des milices de sanglante réputation, le dénommé Brahim Ghali.

On savait le raïs « de mèche » avec la dictature algérienne, pour s’assurer une longévité au pouvoir, au détriment du peuple tunisien frère qui aspirait à la démocratie et à une vie décente, mais pas au point de s’autoriser une grave offense aux sentiments de 38 millions de Marocains.

Le satrape de Carthage a commis l’irréparable, son forfait est inédit, jamais commis depuis l’indépendance de la Tunisie soeur le 20 mars 1956.

Le Maroc ne s’est jamais immiscé dans les affaires intérieures de la Tunisie, malgré les  dangereuses dérives autocratiques que le raïs n’a eu de cesse de perpétrer depuis son arrivée au pouvoir le 29 octobre 2019, et dont la dernière en date est la dissolution du parlement fin mars 2022. Il a trahi le serment qu’il avait prêté devant son peuple le jour de son élection en 2019, en foulant aux pieds toutes les règles démocratiques dont il se gargarisait avec une tonalité ridiculement emphatique et creuse. 

Mi-juillet 2021, alors que le peuple tunisien était livré en proie à une explosion de contaminations au coronavirus, accentuée par un manque cruel d’oxygène, le Maroc, sur hautes instructions royales, avait établi un pont aérien pour acheminer de l’aide médicale et humanitaire vers ce pays sinistré. On rappellera aussi et surtout le geste hautement humaniste du Roi Mohammed VI quand, fin mai et début juin 2014, le Souverain s’était rendu à Tunis, pour marquer sa solidarité avec le peuple tunisien, alors en butte aux attentats terroristes. 23 accords de coopération avaient alors été signés entre le Maroc et la Tunisie. Et cerise sur le gâteau, le Souverain avait prolongé d’une semaine son séjour à Tunis bousculant tous les protocoles pour aller à la rencontre de simples citoyens et encourager le tourisme.

Malgré cet élan de solidarité que nul autre chef d’État n’avait eu l’audace de manifester, le très amnésique président tunisien s’est permis de planter le couteau dans le dos du Maroc en ordonnant l’abstention de son pays de voter le 29 octobre 2021 en faveur de la résolution 2602 sur le Sahara marocain, prenant à rebours la majorité écrasante des membres du Conseil de sécurité de l’ONU.

Cette décision avait suscité l’incompréhension, voire l’indignation, de l’opinion publique marocaine. Les autorités marocaines s’étaient toutefois abstenues de toute réaction et ont continué d’afficher une sérénité olympienne face aux manoeuvres pitoyables du président tunisien, qui semble prêt à tout pour se cramponner au pouvoir, y compris le bradage de la souveraineté de son peuple à la dictature algérienne métastatique.

Après ce qui s’est passé, le Maroc doit afficher une tolérance zéro envers Tunis comme tout autre capitale qui se permettrait une dérive pareille. 

On n’offense pas les sentiments des Marocains impunément.