Vidéo. La vocation cachée de Nasser Bourita

La séquence a créé la surprise ici comme en Allemagne, où elle a forcé l’admiration. Celle où l’on voit Nasser Bourita s’exprimer en allemand devant son homologue Annalena Baerbock et une audience généralement acquise.

« Chère collègue Annalena… Votre visite à Rabat aujourd’hui est très importante… ». C’est avec ces paroles que Nasser s’est adressé à son illustre hôte allemande, qui effectuait hier jeudi 25 août sa première visite au Maroc.

 

 

 

 

Parler allemand n’est pas chose facile; sa grammaire, à la différence du français, de l’italien ou autres langues issues du latin, n’est pas aisée. Les 130 millions de locuteurs de l’allemand en savent quelque chose.

Pari réussi pour Nasser, dont la passion polyglotte est connue et reconnue. Nasser a déjà démontré sa capacité à jongler avec divers idiomes, « de manière joyeusement babélienne », selon la belle formule de Johann Wolfgang von Goethe.

Mais on n’aime pas une langue seulement pour ce qu’elle est. Une langue est aussi le fondement de l’hospitalité et de la sociabilité. Un atout de communication majeur, qui brise des glaces et rend l’échange plus décontracté, plus convivial. Mme Baerbock, que Nasser a appelé par son prénom, était visiblement à l’aise devant son hôte et le parterre de journalistes accourus pour couvrir la conférence. 

Et ce n’est pas tout! Une langue étrangère se veut aussi et surtout une fenêtre sur la culture d’autrui et, dans le domaine précis de la diplomatie, elle constitue un atout majeur pour une meilleure compréhension de l’environnement stratégique.

Une « arme » de persuasion massive…

Nasser en a plusieurs, il n’en finit pas de nous surprendre…

Bravo!