Vidéo. Exercice militaire maroco-américain « African Lion »: le pétard mouillé du sénateur américain James Inhofe, « ami » intéressé du faux « peuple sahraoui »

La montée en puissance continue des Forces armées royales dérange au plus haut degré la junte militaire algérienne. Pour tenter de contrecarrer cette montée en gamme de l’institution militaire marocaine, elle semble avoir trouvé une curieuse parade: remobiliser son relais au sein du Sénat américain, James Inhofe, pour demander (tenez-vous bien!) la délocalisation de l’exercice militaire combiné maroco-américain « African Lion » vers un autre pays que le Royaume.

 

 

 

Sauf que l’ »argument » avancé par le sénateur républicain octogénaire, ami très intéressé du faux « peuple sahraoui », est fallacieux, de surcroît éculé et en déphasage avec l’évolution du dossier du Sahara marocain. « Parce que le Maroc n’a montré aucune volonté de résoudre la question du Sahara occidental, les États-Unis devraient évaluer des emplacements alternatifs pour y accueillir nos exercices militaires annuels », a-t-il argué, sans peut-être réaliser le ridicule de son propos.

La sortie du très respectable Inhofe appelle quelques remarques. Question timing, elle intervient après l’échec retentissant d’une campagne menée à cor et à cri  pour tenter de faire rétropédaler l’Administration Biden sur la décision des USA de reconnaître la marocanité du Sahara.

Peine perdue… Les USA ont non seulement maintenu leur reconnaissance de la souveraineté marocaine sur son Sahara, ils l’ont aussi et surtout actée sur le terrain: une partie de l’Africain Lion se déroule depuis ces deux dernières éditions dans la région de Mahbes, 90 km de Tindouf, ce qui représente un avertissement clair et ferme à une junte algérienne complètement dépassée par les nouvelles réalités géopolitiques. 

Cause toujours, M. Inhofe, tu nous intéresses…